Paul Bocuse ou presque 2022

A entendre les participants, ce fut une réussite. Ma foi, je leurs donne entièrement raison.
Tout a commencé depuis quelques jours déjà. Le Tchouc a dû choisir ses fournisseurs, tester et valider chaque produit utilisé. Il s’est occupé de faire les courses et a passé son samedi à préparer les plats, enfermé dans sa cuisine non climatisée. Des heures de labeur.
Enfin, c’est le jour « J ». Comme pour le challenge Pro Twin, Tchouc et Gepetto sont sur le pont dès quatre heurs du mat’. Et pour une journée comme celle-ci, le réveil est totalement inutile. L’envie de bien faire nous adrénaline le corps et l’esprit (pour l’occasion, j’ai décidé de créer le verbe « adrenaliner » qui me faisait défaut depuis bien longtemps). Rencard à l’entrée de Bayonne et en route pour les terres du château Garreau. Au petit matin, le domaine est particulièrement calme et beau. Michel nous accueille avec le sourire et nous ouvre déjà les portes  de la cuisine. À nous trois, la mise en place se fait en deux temps, trois mouvements. Alors, on profite, on ventile le caberlot et on fini par ouvrir une bouteille de Blanche, Armagnac non passé en fût, pile à l’arrivée de Bil sur son S4Rs. Alors, comme le suggère la banderole tendue entre les vignes, on Share aussi our passion pour ce divin alcool. Le local, y’a que ça de vrai…
Une petite demi heure plus tard, le son Ducati se fait entendre au loin. La troupe déboule. Les machines s’alignent proprement et le Dr Ray s’empresse d’aller pisser dans la verdure. Va falloir qu’il passe son sphincter au banc de musculation.
C’est parti pour l’apéro et puisque la bouteille de Blanche est toujours sur la table, c’est l’occasion de la faire goûter. Chez nous, au DOC Pays Basque, on share presque tout ce qu’on a. Une petite heure à discuter, plaisanter et boire un peu aussi quand même.  Douze heures et des brouettes, c’est l’heure de passer à table. Service à l’assiette pour l’entrée, au plat pour le reste. N’est pas « la Paul Bocuse ou presque » qui veut. Et là, une fois mon assiette garnie, plus question de sharer quoi que ce soit. L’intrépide qui aurait tenté de me chouraver une boulette de viande ou ne serait ce qu’un gnocchi, aurait fini avec un couteau en bois planté sur le dos de sa mimine chapardeuse. En cuisine, le chef Tchouc. Au service, Gepetto et deux bonnes âmes venues nous aider un peu, c’est gentil. Tout roule, sans une tâche d’huile, contrairement au 900ss de l’ami Éric qui continue, dans les virages à gauche et sur les freinages appuyés, à dispenser quelques fumée bleuâtres (mais quasi rien à l’écouter). Jean Luc a quant à lui pris la décision de customiser son beau T-shirt Ducati avec un peu de sangria. On attend tous l’avis de sa femme quand il rentrera lui montrer…
Pendant que certains vont visiter les caves et faire quelques emplettes, les autres finissent de ranger en s’appliquant à faire disparaître les éventuelles traces de notre passage.
15h30, les moteurs vrombissent à nouveau et le Dr Ray retourne soulager sa vessie dans la même verdure que précédemment (tentation de marquer son territoire ?). Pour les motards, le retour se fera par des chemins bucoliques, histoire de terminer cette journée de la plus belle des façons.
Tchouc et Gepetto remontent dans la Merco du chef et filent ranger les gamelles. Désolé Tchouc, j’ai sali ton tapis de sol avec mes pompes poussiéreuse… tu pourras envoyer la note de pressing au trésorier, mais laisse moi lui en toucher deux mots avant, histoire de nous dédouaner d’une attaque cardiaque.
Un très grand MERCI aux participants, aux participantes, aux enfants qui étaient de la partie et tout particulièrement à Mika qui, par sa présence, nous a prouvé son attachement au DOC. Un grand MERCI à Michel qui nous a ouvert les portes du château. Un très grand MERCI au Tchouc pour le travail accompli.
Vivement l’édition 2023 !!!

Gepetto
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