Flashback 916 …
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Flashback 916 …
1993 : 1 an après la Monster, Ducati frappe encore avec un nouveau chef-d’œuvre signé Massimo Tamburini : la 916
Officiant alors pour le compte du CRC ( centre de recherche Cagiva ), l’étude fut difficile pour Massimo puisqu’il fallait développer en parallèle la Cagiva 125 Mito EV.
Bravant les pires contraintes comme celle d’imposer la production en série d’optiques aussi fines et trapézoïdales, un monobras arrière, Tamburini nous livra finalement cette beauté dont les lignes perdurèrent jusqu’en 2003 avec la dernière évolution de la 916, la 998.
Une 916, c’est d’abord une gueule, mais c’est aussi et surtout un twin liquide ouvert à 90° avec une commande desmodromique et ses huit soupapes. Un bloc issu des 851 et 888. La plus belle moto de tous les temps, en plus d’une redoutable machine de course ? la discussion est ouverte !
Son rapport alésage x course de 94x66 mm porte la cylindrée à 916 cm3 et délivre 114 chevaux.
Une puissance au litre modeste de nos jours mais diablement démonstratif à l’époque. Dans la foulée, une 916 SP sera proposée pour aller défier la concurrence sur circuit . Dopée à l’insu de son plein gré, celle-ci recevait un deuxième injecteur par cylindre, des diagrammes de distribution différents et des soupapes plus grosses de 1 mm pour une puissance totale de 125 ch.
La 916 Strada est à l’aise dans toutes les phases de pilotage. Stable dans les courbes, acceptant de rentrer sur les freins (signés Brembo), vive et rigide, elle fait passer la concurrence Japonaise pour de vulgaires saucissons, pardon des Sushis défraichis.
A l’époque, Moto Journal écrivait : « c’est une moto fine, compacte, dont les proportions font penser aux 500 de Grand Prix. L’essayeur de l’époque Eric Maurice écrit : « la 916 se pilote sans effort, va là où le regard la dirige, faisant preuve d’uen grande agilité dans les virages lents, mais aussi d’une exceptionnelle faculté à changer de trajectoire dans les endroits rapides. »
Son prix de 14500 € ne rebute pas les amateurs de belle mécanique.
Dès la saison 1994, le Britannique Carl Fogarty « King Carl » ou « Foggy » s’adjuge le titre mondial Superbike avec 10 victoires sur les 22 courses que compte le championnat SBK. L’hallu totale pour une première année en compétition de la 916 qui doit faire face à la Kawa ZX-7R du champion en titre Scott Russell et la Honda RC45 d’Aaron Slight.
La grande force de la 916, c’est sa maniabilité et sa légèreté.
Avec 4 titres mondiaux, Foggy deviendra le pilote le plus titré en SBK avec Ducati.
TOTOFSKY
Officiant alors pour le compte du CRC ( centre de recherche Cagiva ), l’étude fut difficile pour Massimo puisqu’il fallait développer en parallèle la Cagiva 125 Mito EV.
Bravant les pires contraintes comme celle d’imposer la production en série d’optiques aussi fines et trapézoïdales, un monobras arrière, Tamburini nous livra finalement cette beauté dont les lignes perdurèrent jusqu’en 2003 avec la dernière évolution de la 916, la 998.
Une 916, c’est d’abord une gueule, mais c’est aussi et surtout un twin liquide ouvert à 90° avec une commande desmodromique et ses huit soupapes. Un bloc issu des 851 et 888. La plus belle moto de tous les temps, en plus d’une redoutable machine de course ? la discussion est ouverte !
Son rapport alésage x course de 94x66 mm porte la cylindrée à 916 cm3 et délivre 114 chevaux.
Une puissance au litre modeste de nos jours mais diablement démonstratif à l’époque. Dans la foulée, une 916 SP sera proposée pour aller défier la concurrence sur circuit . Dopée à l’insu de son plein gré, celle-ci recevait un deuxième injecteur par cylindre, des diagrammes de distribution différents et des soupapes plus grosses de 1 mm pour une puissance totale de 125 ch.
La 916 Strada est à l’aise dans toutes les phases de pilotage. Stable dans les courbes, acceptant de rentrer sur les freins (signés Brembo), vive et rigide, elle fait passer la concurrence Japonaise pour de vulgaires saucissons, pardon des Sushis défraichis.
A l’époque, Moto Journal écrivait : « c’est une moto fine, compacte, dont les proportions font penser aux 500 de Grand Prix. L’essayeur de l’époque Eric Maurice écrit : « la 916 se pilote sans effort, va là où le regard la dirige, faisant preuve d’uen grande agilité dans les virages lents, mais aussi d’une exceptionnelle faculté à changer de trajectoire dans les endroits rapides. »
Son prix de 14500 € ne rebute pas les amateurs de belle mécanique.
Dès la saison 1994, le Britannique Carl Fogarty « King Carl » ou « Foggy » s’adjuge le titre mondial Superbike avec 10 victoires sur les 22 courses que compte le championnat SBK. L’hallu totale pour une première année en compétition de la 916 qui doit faire face à la Kawa ZX-7R du champion en titre Scott Russell et la Honda RC45 d’Aaron Slight.
La grande force de la 916, c’est sa maniabilité et sa légèreté.
Avec 4 titres mondiaux, Foggy deviendra le pilote le plus titré en SBK avec Ducati.
TOTOFSKY
Totofsky- Messages : 130
Date d'inscription : 18/02/2016
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Président- Messages : 3081
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Re: Flashback 916 …
Il y a longtemps que Ducati réalise des merveilles, et, maintenant il y a la fiabilité.
Se faire emmener par une Ducati c'est rouler les yeux fermés et imaginer le décor environnant, n'en descendre que lorsque le moteur s'arrête. Jouir tout simplement !
Se faire emmener par une Ducati c'est rouler les yeux fermés et imaginer le décor environnant, n'en descendre que lorsque le moteur s'arrête. Jouir tout simplement !
Ray40- Messages : 95
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