Repas du DCPB 2021

Peuple Ducatiste, vous en rêviez… le DCPB l’a fait.

Quand on réalise que toute cette saga a débuté en 2016, mieux vaut être assis. Franchement, presque 6 ans sont déjà passés sous nos yeux en couilles de mite, et le DCPB se tient toujours debout, ni claudiquant, ni abdiquant, arborant fièrement les couleurs Transalpines et celles du Pays Basque.

Ne serait-on pas morts d’ennui si notre Président Gérard Desmo n’était pas venu nous botter le cul avec ses Alpinestars élimées. Tant de beauté sur le fil du rasoir, tant d’électricité, tant de sueur et de traces de gomme laissées sur ces routes Basques et ces circuits de vitesse.

Il est des RDV à ne pas manquer, le repas annuel est un must à inscrire sur sa Wishlist.
Un line-up de malade à Anglet le 6 Novembre face à une nature sauvage et extrême, la violence inouïe des vagues scélérates qui s’abattent sur les frêles esquifs que nous sommes feraient flipper De Kersauson.

Dès l’entrée, belles banderoles Ducati et cadeaux pour annoncer la couleur tout de go. Si tu as une Branley Jefferson, passe ton chemin… le parking poids-lourd, c’est pas ici.

Deux cerbères avec des épaules de déménageur à l’entrée, il faut montrer patte blanche, ensuite, c’est la garantie d’avoir la protection de la squadra toute la soirée, c’est comme ça dans les familles Siciliennes.

Eric du 40, notre Springsteen à nous, qui nous a fait une reprise de « Born in zeu Tyrossais » debout sur la table, battant la mesure avec ses bottes en crotale.

Angélique en mode pole dance dans un resto à l’ambiance survoltée.

Gérard, en maître de cérémonie est revenu sur ses escapades de folie, Il a sillonné les routes de France et de Navarre debout sur les cale-pieds, tout en vapotant trankilou emmenant les 200 CV de son bestiau au milieu d’autres fondus. Déjouant les embuscades des bandits de grand chemin qui peuplent ces contrées inhospitalières.

Gepetto en David Copperfield pour animer une tombola avec des cadeaux de ouf’ : Lamborghini siglée DCPB, Rolex, Bouteilles de Romanée Conti, enluminures du moyen âge dorées à l’or fin…

« Fast Mika » le Boss, et Fiona nous ont fait l’honneur de participer à ces agapes.

Jad en mode Business angel, qui a fait sauter la banque et enflammé les enchères sur les tickets de tombola.

Eric Lambert, notre écrivain à nous, qui a plusieurs fois refusé le prix Renaudot Le Goncourt ? c’est pas son truc.
Ils étaient bien ridicules à Paris, sortant d’une gargotte de Boulmich’ après s’être mignardés à coups de petits fours et mots d’esprits. Il ne manquait plus que les perruques poudrées, les souliers à boucle et talon Louis XVI et la canne à pommeau cuivré.

Nous, au DCPB, on cultive l’authentique, on est dans le chef-d’œuvre littéraire, la saga qui emporte tout dans un tourbillon mélodramatique vertigineux… « Ainsi parlait le grand Desmo ».

Nous avons de quoi faire une fresque historique bien plus puissante que Zola et Dickens réunis sur la condition humaine, l’abnégation dans la rusticité de l’effort.

A l’avenue Benjamin Gomez, de jeunes forçats, bêtes de somme, poussent des wagonnets de pièces détachées au fond de la mine à la lueur de la lampe frontale à l’acétylène, jusqu’à l’épuisement…

Bref, ce fut une très belle soirée avec des temps forts, notamment lorsque notre Président, l’air grave et contrit nous demande de choisir entre un Beretta 9mm ou un Lupara Sicilien 12mm pour 2022…

Loulou le Corse, surnommé « la Belva« à cause de sa férocité face à laquelle celle de Toto Riina ( le boss des boss ) est une mièvrerie, souhaite les deux et un peu de Nitroglycérine pour égayer les nuits bleues et mettre quelques gouttes dans sa Panigale.

A la table de Mika, ils n’étaient pas en reste. Tchouc, le cerveau de la Camorra dirige la soirée avec des gestes codifiés, pas besoin de paroles. C’est MMA, No bla-bla no tracas.

A la table de Jad, on se croirait à une finale Poker Stars, lunettes noires, distribution de cartes et grosses liasses de dollars. Entre 2 verres de jack Daniel’s, il allume un cigarillo et donne des consignes à Ray dit « Raymond la science », un des cerveaux du DCPB.

Le repas fut un régal gastronomique. Mon risotto était délicieusement bon.
C’est pas un endroit ou Etchebest serait rentré en bombant le torse. Il en serait parti à coup de pied au cul…

Merci à tous pour cette belle soirée.

Totofsky.

Excellent très beau cr

Merci Tchouc

Que dire de plus ! Non, je ne m'etalerai pas sur ce transcendant récit, ça suffit que je m'étale lorsque je tente d'enfourcher une meule plus haute que mes genoux. Totofsky ta littérature est aussi lumineuse qu'un tableau de Van Gogh que j'adore, des touches posées ça et là dans un cadre doré à l'or fin, aussi fin que tes astuces de langage. Oui, j'aime lorsque tu dardes tes mots qui me rappellent un certain Frédéric (réservé aux connaisseurs)...

Très sympa !!! Bravo