Challenge Pro Twin du 15 mai 2022

Une fois encore l’association Esprit Moto / DOC Pays Basque nous offre une belle journée.
Mika, engagé en Challenge Pro Twin nous a invité à découvrir les coulisses d’une course sur le circuit de Pau Arnos.
4h du mat, le Tchouc et Gepetto, chargés de l’intendance, sont déjà dans starting-blocks. La pression est forte, il ne faut  décevoir ni les membres qui vont faire le déplacement ni le staff mécanique. Départ donc à 7h30 et arrivée sur le circuit avant 9h. Alors que les gaziers qui ont passé la nuit dans leurs camping-cars déambulent péniblement à la recherche des douches, un croissant industriel dans la bouche, vos serviteurs déplient la table de camping et règlent leurs comptes à un bloc de foie gras au poivre et une bouteille de Falchetto. Avant de soigner les autres, faut se soigner soi-même.
Mika et son équipe arrivent ensuite, suivis rapidement par Christophe, premier membre du Club arrivé en moto. Puis, c’est au tour de Greg, Philippe et son frère, Violaine et Éric (le N°3), toujours en deux roues. Les trois derniers lascars, Angélique, Éric (le N°1) et Dr Ray, déboulent tout de Ducati vêtus, mais en boîte à roues (railleries obligatoires…). À les écouter se défendre comme ils peuvent, la météo aurait prévu des bourrasques, des orages de grêle et des nuées de criquets pèlerins… Voui voui… rien que ça.  
Énormément de monde sous une température écrasante et un soleil du même nom, les courses s’enchaînent sans temps morts (belle organisation).
Mika courre à 12h15 mais son visage se ferme plus d’une heure avant. Faut dire que quinze jours plus tôt et sur ce même circuit, il s’en ai mis une belle à plus de 200km/h dans le droite après la grande descente. Une figure libre après avoir perdu l’avant, qui commence par une glissade et se termine en vrac. Le bonhomme s’en sort bien mais sa moto fait le bonheur d’handy bag tellement il faut de ces précieux sacs en plastique pour jeter les pièces mortes. L’équipe Ducati Bayonne remonte tout à temps mais dès les qualifications, le pilote n’est pas à l’aise et un problème technique va l’envoyer en fond de grille. Première course le samedi et une vingtième place loin de le satisfaire. Aujourd’hui, c’est mieux mais le feeling, comme il nous l’expliquera plus tard, n’est toujours pas au RDV. Il faut se « contenter » d’une dixième place qui lui permet toutefois d’engranger de précieux points. David Muscat (53 ans), pilote SBK tourne régulièrement en 1´20 mais il ne courre pas pour le Challenge et ne sera donc pas classé. Notre Mika tourne quant à lui en 1´24, très très respectable sur une moto qu’il ne sent pas !!
Fin de course, Tchouc est déjà aux fourneaux et à préparé de délicieuses chistoras, miarf.  Juste le temps de les apprécier que la suite est prête, au prix d’une grosse suée et d’une couleur rouge vif de notre maître queue préféré. Il frise l’apoplexie mais ne lâche rien. Les baguettes défilent, le BBQ se vide rapidement des saucisses et ventrèches à la cuisson parfaitement maîtrisée.
L’ami Christophe a quant à lui apporté une bouteille de bon vin qu’il partage avec qui en veut (avec beaucoup de modération). Merci Christophe !!
Comme d’hab, ça blaguotte, ça rigole, ça commente et ça transpirée sous plus de 30°.
Le ventre plein, il est temps de se quitter. Les motards se demandent par où passer pour égayer le trajet retour, les caisseux filent vers l’autoroute, Tchouc et Gepetto font un détour par la concession pour déposer la cuisine ambulante.
Une bonne douche bien méritée et tout va mieux.
Un Grand merci à Mika pour cette journée découverte au cœur de la course, merci au chef Tchouc pour la qualité de son repas, merci aux participants…
La prochaine, c’est dimanche 22, pour ce qui deviendra peut-être un aesculus hippocastanus au DOC Pays Basque, la Paul Bocuse ou presque troisième édition, avec le même chef…

Gepetto

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Emotions et adrénaline au programme de cette manche Béarnaise du Challenge Pro-twin.
Niveau de pilotage PRO et machines de folie. Même le sextuple champion de France SBK est là. Un petit Muscat pour l’apéro ?  

Ambiance « Band of Brothers » dans le paddock mais quand les feux passent au vert, c’est « Take no prisoners ! »  Les motos partent en wheeling dans une fureur mécanique.  La cassure du bout droit est ignoble à négocier, ouf … tout le monde passe sans encombre.  
Le grondement passe sur l’autre versant avec les Pyrénées en toile de fond. Depuis la pitlane, les mains bien serrées sur la rembarde métallique,  on voit les B 52 en piqué tel la foudre. Les shifters donnent le tempo aux Termis qui claquent comme des coups dans la grande descente.
Le film « Fast and Furious », c’est « Winnie l’ourson à bisouville » à côté. Merci à Mika et sa bande pour nous avoir accueilli au cœur du réacteur, dans le box Esprit moto. On pouvait regarder les machines à la loupe sentir les gommards à 100 °C et même toucher la poignée des gaz si on était sage…

Merci à Gepetto et Tchouc pour leur détermination sans faille à nous régaler avec des trucs qui fondent dans la gueule et qui rendrait la table des frères Ibarboure triste comme une congrégation de Jansénistes.

Toutes ces images m’ont accompagné sur la route du retour, la fabrique des rêves en mode « PLAY », impatient de voir ce beau GP de France en différé  ( sans spoiler ) pour prolonger le plaisir.  Une caresse sur la croupe de Superbikette qui a été bien brave sur le parcours, elle ne demande que ça…

Totofsky

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